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La taxe Zucman sur les ultra-riches divise la France. Soutenue par 86% des Français, elle est combattue par les entrepreneurs comme Éric Larchevêque. Analyse d’un débat qui révèle les paradoxes du modèle français.
Pourquoi cet article décrypte un paradoxe bien français : 86% des Français la soutiennent, de gauche à droite. Pourtant, les entrepreneurs de la tech, comme Éric Larchevêque de Ledger, la dénoncent comme une menace pour l’attractivité du pays. La “taxe Zucman”, qui vise à imposer à 2% les plus grandes fortunes, est au cœur d’un débat houleux. Est-ce une mesure de justice fiscale indispensable ou le coup de grâce porté à une France déjà championne du monde des impôts ? Plongée au cœur d’une controverse qui révèle les fractures économiques et culturelles du pays.
Le débat fait rage en France autour de la “taxe Zucman”, une proposition d’impôt plancher de 2% sur les patrimoines dépassant 100 millions d’euros . Soutenue massivement par l’opinion publique, elle est farouchement combattue par le monde économique, notamment par les entrepreneurs de la tech. Cette controverse soulève une question fondamentale : la solution aux problèmes budgétaires de la France réside-t-elle dans une nouvelle taxe ou dans une remise en question de son modèle de dépenses ?
Proposée par l’économiste Gabriel Zucman, cette taxe vise à garantir que les 1 800 foyers fiscaux les plus fortunés paient un impôt total (sur le revenu, le capital, etc.) équivalent à au moins 2% de leur patrimoine global, y compris professionnel . Selon ses promoteurs, elle pourrait rapporter entre 15 et 25 milliards d’euros par an .
Avec un soutien écrasant de 86% des Français, y compris 89% chez les Républicains et 75% au Rassemblement National, la mesure répond à un sentiment profond d’injustice fiscale .
La réaction des entrepreneurs ne s’est pas fait attendre. Dans une tribune, plus de 30 figures de la French Tech ont alerté sur le risque de “casser l’élan entrepreneurial” . Éric Larchevêque, co-fondateur de Ledger, résume leur position sur X :
“Le débat sur la taxe Zucman n’existe que parce que les entrepreneurs ne se rémunèrent pas suffisamment” à cause d’une fiscalité sur le travail déjà punitive.
Il craint que cette taxe ne force les fondateurs à vendre une partie de leurs entreprises pour payer l’impôt, affaiblissant ainsi le contrôle français sur ses propres pépites technologiques.
Le débat sur la taxe Zucman occulte une réalité statistique : la France est déjà la championne incontestée de la pression fiscale.
Cette situation est le résultat de décennies de déficits chroniques depuis 1975 .
L’argument de la “fuite des riches” est souvent brandi par les opposants à la taxe. Pourtant, une étude récente du Conseil d’Analyse Économique (CAE) montre que l’impact serait limité :
Cette focalisation sur la taxation des “riches” met en lumière deux faiblesses structurelles françaises :
Le débat sur la taxe Zucman est symptomatique d’un paradoxe français : vouloir toujours plus taxer dans un pays qui est déjà au sommet mondial de la pression fiscale et des dépenses publiques.
Plutôt que d’ajouter une nouvelle strate d’imposition au risque d’étouffer l’initiative entrepreneuriale, la France pourrait s’inspirer de modèles comme l’Irlande ou l’Estonie, qui ont prouvé qu’une fiscalité attractive peut stimuler la croissance et, in fine, augmenter les recettes .
La véritable question n’est peut-être pas “comment taxer plus ?”, mais plutôt “comment dépenser mieux et créer un environnement où la réussite est encouragée ?”. Car comme le conclut Éric Larchevêque, en persistant dans cette voie, “la France achèvera de détruire le peu d’attractivité qui lui restait”.
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