Dans une série de messages d'une densité et d'une conviction rares, Manuel Stotz, le nouveau Président exécutif de TON Strategy Co., a déroulé une thèse d'investissement complète et passionnée sur le couple que forment Telegram et The Open Network (TON). Pour lui, l'opportunité est historique, et elle repose sur un homme qu'il n'hésite pas à qualifier de "GOAT" (Greatest Of All Time) des réseaux sociaux : Pavel Durov, le fondateur de Telegram.
Loin d'un simple panégyrique, ce fil de discussion est un manifeste qui cherche à expliquer pourquoi la combinaison de la vision de Durov, de la distribution massive de Telegram et de la technologie de TON constitue une opportunité d'investissement "qui se cache sous nos yeux". C'est un regard en profondeur dans la stratégie d'un des plus grands investisseurs de l'écosystème.
Pour Stotz, tout commence et tout finit avec Pavel Durov. Il le décrit comme un fondateur unique pour plusieurs raisons :
La société Verb Technology se renomme Ton Strategy Co. et annonce détenir 713 millions de dollars en Toncoin (TON), devenant le plus grand détenteur public de l'écosystème.
La Fondation TON nomme Max Crown à sa tête, tandis que Manuel Stotz prend la direction de TON Strategy Co. Découvrez les implications de ce changement majeur pour l'avenir de The Open Network.
Stotz clarifie la nature de la relation entre Telegram et TON. Il s'agit d'un partenariat exclusif mais asymétrique. Telegram ne peut pas nouer de lien similaire avec une autre blockchain, mais TON reste libre de ses partenariats.
Ce lien est au cœur de la stratégie de monétisation "honnête" de Telegram :
Stotz balaie d'un revers de main la question de l'utilité de TON, arguant que les cas d'usage à plus de mille milliards de dollars sont évidents.
La dernière partie de la thèse de Stotz explique la raison d'être de sa nouvelle société, TON Strategy Co. (cotée au Nasdaq sous le ticker $VERB). S'inspirant du modèle de Michael Saylor avec MicroStrategy pour Bitcoin, il veut créer un véhicule d'investissement qui permet au grand public et aux institutionnels d'avoir une exposition à TON via le marché boursier traditionnel.
L'idée est qu'il y a 100 fois plus de capitaux capables d'acheter des actions américaines que des cryptomonnaies. En offrant une exposition indirecte à TON, il espère attirer ces capitaux massifs, créer un "effet de rareté" et, grâce à une gestion intelligente de la trésorerie (émission d'actions, rachats, staking), potentiellement surperformer l'actif sous-jacent lui-même.
Le "thread" de Manuel Stotz n'est pas une simple analyse. C'est une vision du monde, un manifeste pour ce qu'il appelle "Satorica", un "continent numérique" fondé sur la liberté et la propriété numérique. Il voit en Satoshi la découverte de ce continent, et en Pavel Durov l'architecte de son développement.
En se positionnant comme le principal conteur de cette histoire sur les marchés américains, Stotz ne parie pas seulement sur une technologie, mais sur une révolution menée par un fondateur qu'il considère comme l'un des plus grands de notre époque. C'est un investissement total dans une vision qui, si elle se réalise, pourrait redéfinir la carte du monde numérique.
Rédigé par Mouctar Conte, fondateur de Le Journal Crypto – votre source d'actualités blockchain et crypto, fiable et francophone.
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